Le 23 février 2014
KIEV (Reuters) – Ioulia Timochenko, opposante au président déchu Viktor Ianoukovitch libérée samedi après trente mois de détention, a indiqué dimanche qu’elle n’envisageait pas de briguer le poste de Premier ministre.
Ses partisans au sein du parlement qui a voté la destitution de Ianoukovitch avaient indiqué plus tôt dans la journée qu’elle faisait partie des trois personnalités susceptibles de remplir ces fonctions.
« Cela a été une surprise pour moi d’apprendre que mon nom était proposé pour le poste de Premier ministre », a dit Timochenko qui a assuré ces fonctions après la « Révolution orange » de 2004-2005.
« Personne ne m’en a parlé ou n’en a discuté avec moi », a-t-elle poursuivi. « Je suis reconnaissante du respect que cela témoigne mais j’ai demandé à ne pas être proposée pour ce poste. »
Timochenko avait été battue de justesse par Viktor Ianoukovitch lors de l’élection présidentielle en février 2010 avant d’être condamnée en 2011 à sept années de prison pour abus de pouvoir lorsqu’elle était chef du gouvernement.
Son refus d’être à nouveau Premier ministre peut suggérer qu’elle envisage de briguer la magistrature suprême lors de l’élection anticipée prévue le 25 mai.
Natalia Zinets, Pierre Sérisier pour le service français
Source: Boulevard Voltaire